C'est la rentrée !

Amis du jour, bonjour !

Je vous annonce que..... *roulement de tambour*.......... Les concours officiels repartent de plus belles en cette rentrée !
Et oui, après des mois d'inactivité, les concours sont de nouveaux là, toujours plus beaux, toujours plus cool !
Le concours est ouvert à tous !

THEME : La rentrée !
PRINCIPE : Faire une petite histoire qui parle de la rentrée.
JURY :

• YSEA
  
• TETELLE
  
• ESME
  
• KHIDARION

PRIX :

• 1. Un couple de G2 spéciaux (fournis pas Tetelle)
  
• 2. Un G2 panthère (fourni pas Khidarion)
  
• 3. Un équipement 3* (fourni par Esme)

DATES : Les candidatures sont ouvertes à partir de ce jour, vendredi 23 septembre 2011, et seront clôturées le 15 octobre 2011. Les résultats seront publiés deux semaines plus tard. Je vous demanderai de ne pas montrer vos textes aux autres participants
RECHERCHE PARTICIPANTS : Tout le monde peut participer !
- Victorlepro [reçu]
- Aaannn [reçu]
- Milimi [reçu]
- Emmal [reçu]
- Ladenara [reçu]
- PandaKal
- Koneko [reçu]
- Hollie
TAILLE : Maximum 4 pages.
NOTES : Les notes seront divisées en différente parties : L'orthographe, l'originalité, le respect des consigne et la formulation de phrase. Chacune des ces côtes seront sur 5 ce qui fera un total sur 20
AVIS : Je participe au concours, ne m'envoyez pas vos textes, les juges sont Ysea, Tetelle, Esme et Khidarion.

Voilà, je pense que c'est à peu près tout
Bonne chance aux participants !

je veux bien participer!!

Coucou ! J'veux bien faire juge, si ça peut aider

ça marche merci

Pas de quoi

Ok plus de juge pour le moment recherche de participants

Y'a-t-il des contraintes particulières (nombre de lignes...) ?
Je serais bien tenter de participer =)

Non tu peux faire le texte que tu veux
Enfin peut-être pas 10 pages, moi j'ai fais un texte d'une page et demi, après tu peux en faire un d'une demi page, d'une page entière...
Comme tu veux =)

D'acc', ça marche, je participe ^^

LES PARTICIPANTS :

Commencez à écrire vos textes !
Vous vous les enverrez aux juges quand je vous le dirai, comme ça les textes sont envoyés en même temps.

AVIS :

Les candidatures sont encore ouvertes !

J' attend avec impatience ^^ gnark gnark

j'vous préviens, ma nouvelle, c'est du morbide

Une rentrée morbide ?!! à voir ^^ heuuuu à lire :p

si tu as lue mes précédentes nouvelles, c'est comment je fus amenée à devenir cryptozoologue^^ (je raconte l'histoire de mon sosie dans un autre monde :p)

Si c'est toujours bon, je veux bien participer moi :p

Vas-y Hollie !!! participe !!! on attend encore 3 ou 4 textes donc si tu speed, ça devrait le faire, et comme le dit Mili, les candidatures sont encore ouvertes

Si on peut encore s'inscrire, je veux bien participer aussi. '-'

On peut envoyer le texte aux juges maintenant?

Envois le le plus vite possible en mp sur le jeu pour plus de facilitée ^^

Koneko et Hollie, je note, envoyez vos textes au plus vite aux 4 juges. Moi j'envoierai mon texte demain, j'ai pas l'occasion d'aller sur mon PC où est stocké mon texte aujourd'hui

Les juges envoyez les résultants, tant pis pour les retardataires !

Chalut ^^ Alors Ysea, tu as pu faire le compte des notes?

J'ai pas encore les notes de Khida ! ^^

Voici donc, officiellement, le résultat du concours de la rentrée !!! donc :

Neko : 18.5 (1ere)
Emmal : 18 (2eme)
Mili : 17.5 (3eme)
Ladenara : 16.5 (4eme)
Aaannn : 15.5 (5eme)
Panda : 14.5 (6eme)
Vic : 7.5 (7eme)

Libre à vous de poster vos textes afin que chacun en profite !!! et bravo aux gagnants du concours ^^.
Nous allons donc pouvoir procéder à la remise des cadeaux...

Owiiiiii :3
Alors voici pour ma part :

Le Mangeur de Tableaux

Lundi 1 Septembre
Ecole Les Bruyères

Touchée par la nostalgie et par le désir de tranquillité, j'ai décidé de revivre une journée de lycée. Une toute petite journée dans la peau d'une élève, libérée de toute responsabilité. Je m'étais donc préparée à me fondre dans la masse durant toute la journée, et à enfin pouvoir passer du temps pour moi au lieu de devoir explorer des contrées inconnues et à échapper à des créatures extraordinaires. J'étais donc devenue pour ce lundi une étudiante désinvolte à la démarche nonchalante.
J'ai donc passé ma journée à griffonner sur mon cahier de note et à écouter des professeurs tenir un discours sur les bienfaits du lycée. C'est alors que j'ai enfin réalisé qu'il n'y avait pas de tableau. Après tout, depuis le temps que je n'avais plus rejoint un banc de lycéen... Cela devait être devenu inutile, le programme pédagogique ayant changé...

Mais ma profession ayant fait de moi une fouineuse incorrigible, j'allai bien évidemment vérifier dans les classes avoisinantes durant l'intercours pour vérifier que l'absence de tableau était normale. À mon grand étonnement, toutes les salles de cours en étaient dotées. Je retournai vite en classe, et me mis à observer mon professeur qui venait d'arriver.

Il possédait de longs cheveux bruns, négligemment éparpillés sur ses épaules, si bien qu'on aurait pu le prendre pour un vieil hippie. Ses vêtements laissaient également à désirer, avec son baggie troué et son t-shirt qui avait l'air d'avoir séjourné dans une poubelle pendant trois jours. Prise de dégoût, je détournai le regard et me remis à penser à cette histoire de tableau. Pourquoi étais-je donc obnubilée par ce tableau ? Il avait peut-être été cassé ! Rien de fondamental...

Je décidai de continuer mon observation et fut choquée par un détail qui m'avait échappé. Ses dents. Elles étaient couvertes de petites saletés, semblables à des fragments de bois. Un adepte du réglisse, sans aucun doute, vu la couleur jaunâtre de ses dents. Cet homme était vraiment répugnant. Comment ces élèves pouvaient-ils rester là à le regarder pendant des heures ? Je prétextai un besoin pressant et filai à l'étage supérieur. Les classes avaient toutes un tableau, sauf une. Un petit local poussiéreux qui semblait ne plus avoir été utilisé depuis des mois. Je pénétrai à l'intérieur sans faire de bruit et approcha le mur du fond où se trouvait en général les tableaux noirs. Là sur le sol se trouvait pleins de petits morceaux de bois. Je les observai de plus près et remarqua qu'il s'agissait de fragments de tableau.

Je levai la tête et regardai le mur. Il me sembla fort vide, et l'on pouvait deviner la forme d'un tableau grâce à la poussière qui s'était figées autour. J'abandonnai mon observation et retournai en classe, me promettant de réfléchir à cette étonnante absence de tableau plus tard.

L'horrible professeur répugnant était partit et avait laissé sa place au professeur de français, une charmante petite dame aux cheveux bouclés. Je ne fis pas plus attention à son cours qu'au cours des autres professeurs, et attendit avec impatience la fin de la journée. Quand la sonnerie retentit enfin, je me précipitai dans le couloir et continuai ma visite. J'allai des sous-sols jusqu'au grenier de l'école où se trouvait toutes les réserves de craies, mais pas l'ombre d'un tableau.

J'étais tellement absorbée par mon inspection que je ne me rendis même pas compte qu'il allait bientôt faire noir. Je me trouvais dans une des classes du premier étage, lorsque j'entendis des pas retentir dans le couloir, semblant venir dans ma direction. Je regardai alors autour de moi, cherchant désespérément une cachette, et devina un placard dans l'obscurité. Je me précipitai à l'intérieur, et laissa la porte entre-ouverte de seulement quelques centimètres pour me permettre d'observer à l'extérieur. C'est alors que l'horrible professeur au baggie troué entra dans la pièce et fermai la porte derrière lui.

Retenant mon souffle, je l'observai se diriger d'un air satisfait vers le tableau de la classe et le décrocher du mur. Il le déposa sur le bureau du premier banc, l'observa sous tous les angles possibles, le nettoya d'un coup d'éponge et se mit à le mordre. Horrifiée, j'étouffai un cri qui n'échappa malheureusement pas au mangeur de tableaux. Apercevant que j'étais découverte, j'ouvrai violemment le placard et pris mes jambe à mon coup vers la porte de secours.

Je descendis l'escalier, et couru à l'extérieur le plus vite que je pouvais. Je venais d'avoir la peur de ma vie, mais au moins, je savais pourquoi il n'y avait plus de tableau. Mon horrible professeur était le mangeur de tableau.

\o/ \o/\o/ \o/ *PAF* Ok, ok, je contiens ma joie ^^"
Les premières places sont serrées, bravo à tous les participants x3 (excellente idée, celle des tableaux, Milimi =) )
Personnellement, psychologiquement, je voulais absolument que ça ait un lien avec Dragonea, je me suis posée la question de comment relier tout ça, et j'ai trouvé, voici mon texte :




L’écume des vagues dessinait une traînée blanche derrière le bateau filant à toute allure.
Accoudée au bastingage, somnolant, la tête appuyée sur le métal froid, je ne jetais qu’un regard vague au paysage. A quoi bon en profiter, puisqu’il ne tarderait pas à me lasser, au fil des jours de cette nouvelle année qui commençait à peine ? Hormis l’immense étendue bleue qui s’étendait à perte de vue, seul le bout de terre qui grossissait régulièrement devant le navire aurait pu me distraire. Notre destination.
Un mouvement furtif dans l’eau, à gauche. Je battis des paupières, surprise, quittant difficilement les dernières brumes de sommeil qui m’enveloppaient depuis mon semi-réveil une demi-heure plus tôt.
Dragon d’eau ?
Déjà la silhouette longiligne dont la couleur se mêlait aux flots regagnait les profondeurs.
Je poussais un énième soupir et jetai un coup d’œil, sans trop d’espoir, derrière nous. L’île mythique avait déjà disparu, le bateau ayant quitté le champ de protection invisible mis en place par Dragonea pour protéger l’île.
Je tournai mon regard vers le ciel qui pâlissait devant le soleil naissant.
Avais-je fait le bon choix ?
Cette année, cette rentrée, pourquoi n’avais-je pas fait comme les précédentes, comme tout élève dragonnier, à savoir se contenter de la scolarité qu’offrait l’île, et non faire trois quarts d’heure de bateau matin et soir pour aller dans un lycée «normal» sur une presqu’île au large de Dragonea ?
Avais-je fait le bon choix ?
Pourtant, plus forte que mon appréhension et mon doute, je sais qu’en moi résidait la raison de mon choix.
Une promesse.

C’était plus de quatre ans plus tôt, déjà. Deux ans avant qu’elle ne découvre l’île qui allait faire son bonheur et allait donner un but à sa vie durant les presque trois années qui allaient suivre.
Deux enfants. Deux enfants que, physiquement, tout oppose.
L’une est grande, blonde, de courts cheveux frisés et fous, et dans ses yeux brille l’azur du ciel, avec le visage rieur de celui qui mord la vie à pleines dents. L’autre est petite, cheveux longs et raides, noir de chevelure et de yeux, visage fermé mais allumé d'une curiosité discrète.
Deux enfants que les caractères rapprochent.
Si l’une est extravertie et l’autre réservée et timide, leur imagination débordante, leurs rêveries sans limites et leur précocité littéraire les lient inextricablement depuis la maternelle. Près de six ans de bonheur simple.
Elle lui annonça la nouvelle la veille de leur entrée au collège :

-Je pars.

Deux mots peuvent-ils effondrer le cœur d’une fillette ?
Deux mains pressées l’une contre l’autre. L’une petite, l’autre grande.
Promesse.

Je fermais les yeux. Une promesse qui datait de quatre ans, presque jour pour jour : elles se reverraient dans ce même lycée qui était sa destination aujourd’hui. Mon regard quitta le ciel pour se mêler aux vagues.
Pourquoi alors les doutes et les questions continuaient à assaillir mon esprit ?
Le bateau arrivant au port me tira de ma rêverie. Kalamalo était une presqu’île qui, par un heureux hasard du destin, n’était pas si loin au large de l’île de Dragonea, et dont l’étroite bande de terre rejoignant le continent s’étendait à l’opposé de l'endroit où accosta le vaisseau. Trois quarts d’heure de navigation. Une demi-heure si on comptait les vents qui balayaient presque en permanence les côtes de Dragonea.
Le lycée n’était qu’à un quart d’heure de marche. Je me mis aussitôt en route.
L’angoisse me pressait le ventre, et avec elle les questions, multiples, que je ne pouvais m’empêcher de ressasser depuis la veille. Depuis maintenant deux ans et demi, je n’avais quitté l’île qu’à de rares reprises. La différence serait-elle grande entre une fille ayant fréquenté des dragons pendant plusieurs années et des gens «normaux»? Amaya serait-elle là ? Avait-elle oublié ? Après tout, quatre ans s'étaient déroulés depuis. Ou alors, considérait-elle tout cela comme une futilité de gamines, sans importance et sans valeur ? Avait-elle changé ? Sûrement. Elle même avait changé, par ses années collège mais aussi son contact avec les dragons, qui requierait affection et responsabilité. La reconnaitrait-elle ?...

Lorsque je franchis le portail du lycée, le décalage me stupéfia.
L'apparence dominait tout. Sur l'île, elle était tout simplement inutile, et seule la maturité et la prise de responsabilité qui allait avec avaient de la valeur. Ici, la superficialité était partout, et je me sentis soudain comme une étrangère.
Que faisais-je ici...?
C'est à cet instant que je la vis.

-Amaya !

La fine silhouette blonde se retourna à l'énonciation de son prénom, hésita un instant en me voyant... Un large sourire éclaira son visage. Lumineux.
Elle me sauta dans les bras. C'était bon de la retrouver ainsi. Parfois, on ne se rend compte que lorsqu'on revoit une personne après tant de temps à quel point elle nous a manqué, et je ne saisis la portée de cette phrase qu'en cet instant, alors que je la sentais pressée contre moi avec bonheur, après quatre ans de séparation.
Les premières émotions passées, nous nous observâmes en silence.
Elle avait changé.

Ses yeux bleus avaient perdu l'innocence et l'insouciance de l'enfance pour revêtir un sérieux nouveau. Ses gestes et son attitude, aussi. Plus pondérés, réfléchis.
Elle aussi me jaugea un instant du regard, la tête penchée en une attitude pensive :

-Tu as changé. Tu es plus...Epanouie. Comme si tu avais trouvé quelque chose qui te manquait, là.

Elle posa sa main contre mon cœur, et je ne pû cacher mon trouble devant une telle réflexion. Amaya était tellement plus sage...

Elle éclata de rire devant ma réaction silencieuse :
-Oui, il s'est passé de nombreuses choses pendant quatre ans. Je me suis mise au dessin, ajouta-t-elle avec un clin d'œil.

Mon étonnement redoubla. Amaya ? La Amaya énergique qui avait toujours adoré le sport et gémissait de frustration devant l'ennui que lui procurait une feuille blanche et la notion d'art ?

-Tu as encore plus changé que moi, fis-je remarquer, sans savoir exactement si c'était une bonne ou mauvaise chose.

Amaya sourit :
-Peut-être, en tout cas je me suis trouvé une nouvelle voie d'inspiration. Et une vraie passion pour les dragons.

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Le hasard faisait parfois curieusement les choses. Mais le hasard existait-il ?

-Des bestioles passionnantes, lâchais-je d'un ton badin.

La curiosité, celle qui ne m'avait jamais quitté depuis ma petite enfance, me poussa à lui demander ses croquis, ce qu'elle accepta avec joie avant de sortir un épais carnet de son sac et de me le tendre.
Seulement des dragons, comme elle me l'avait dit, dont les tracés approchaient l'excellence, assez, tout du moins, pour que je les reconnaisse sans peine...

-Dragonea, lâchais-je presque involontairement dans un murmure stupéfait.

Ici la silhouette majestueuse de Dragonea, là le port altier d'un dragon d'eau, une sage couvant son petit d'un regard tendre, un œuf brun a moitié fêlé... Je tournais fébrilement les pages, prise d'un espoir fou et d'une surprise non moins grande, avant de lever les yeux vers Amaya. Le regard stupéfait qu'elle me lançait devant le simple mot que j'avais prononcé, pourtant la clé de bien des tabous qui venait de voler en éclats, valait tous les acquiescements du monde à ma question muette.
J'éclatais de rire.

Cette nouvelle année pouvait très bien être sujette à bien plus de perspectives que ce que je ne le pensais au départ, finalement.